Le bourgeon cotonneux du pommier se gonfle et se crève |
BERNARDIN DE SAINT-PIERRE
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Harmon. liv. I, Tabl. général. |
cotonneux, euse |
Adieu ; je sens mon coeur qui se gonfle d'ennui |
MOLIÈRE
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ib. |
ennui |
L'un est plein de respect, l'autre est gonflé d'audace |
CORNEILLE
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Attila, IV, 3 |
gonflé, ée |
Mais dès qu'il fut monsieur le président, Il fut, ma foi, gonflé d'impertinence |
VOLTAIRE
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Enf. prod. I, 1 |
gonflé, ée |
Ce coeur chargé d'ennuis et gonflé d'amertume |
DELAVIGNE
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Vêp. sicil. III, 2 |
gonflé, ée |
Elle ne boude pas, mais son coeur se gonfle |
ROUSSEAU
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Ém. v. |
gonfler |
Mais dès qu'il fut monsieur le président, Il fut, ma foi, gonflé d'impertinence |
VOLTAIRE
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Enf. prod. I, 1 |
impertinence |
Tout gonflé de poison il attend les morsures |
HUGO
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Voix intérieures, 13 |
morsure |
....Oh ! quel orgueil extrême ! C'est un homme gonflé de l'amour de soi-même |
MOLIÈRE
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Mis. II, 5 |
gonflé, ée |
Il [le soleil] gonfle de ses feux les trésors dont l'automne En riant se couronne |
DELAVIGNE
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Paria, I, 5 |
gonfler |
Il [le soleil] gonfle de ses feux les trésors dont l'automne En riant se couronne |
DELAVIGNE
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Paria, I, 5 |
rire |
Dépouille devant tous l'orgueil qui te dévore, Coeur gonflé d'amertume et qui t'es cru fermé |
MUSSET
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Poés. nouv. Nuit d'avril. |
fermé, ée |
L'un fier et tout gonflé d'un vieux mépris des rois Semblait pour compliment nous apporter des lois |
CORNEILLE
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Suréna, I, 1 |
gonflé, ée |
Dans un exercice public, un pédant de collége, tout gonflé de son savoir, fut mis ce qu'ils appellent au sac par un capucin qu'il avait méprisé |
DIDEROT
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Mém. Rêve de d'Alembert. |
sac [1] |
Soudain le pasteur [Jacob] se dégage Des bras du combattant des cieux, L'abat, le presse, le surmonte, Et sur son sein gonflé de honte Pose un genou victorieux |
LAMARTINE
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Médit. II, 6 |
surmonter |
Un orage qui gonfle un torrent, le vent qui dérobe un piége ou une embuscade sous des tourbillons de poussière, la foudre qui épouvante les chevaux ou qui se confond avec le bruit des canons |
RAYNAL
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Hist. phil. XIII, 49 |
gonfler |
Du fond du couloir, les éclats de sa voix tragique continuaient à arriver au public comme les derniers coups d'un orage qui s'éloigne insatisfait, encore gonflé d'éclairs et de tempêtes |
DAUDET
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Journ. offic. 19 juill. 1875, p. 5566, 1re col. |
insatisfait, aite |
Le sang, gonflé dans tous ses canaux, s'épure de lui-même ; c'est un fleuve qui entraîne mille immondices ; il s'en décharge par la transpiration, par les sueurs, par toutes les sécrétions, par toutes les évacuations |
VOLTAIRE
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Dict. phil. Fièvre. |
sécrétion |
Nous avons tout perdu, tout, jusqu'à ce gros rire, Gonflé de gaîté franche et de bonne satire, Ce rire d'autrefois, ce rire des aïeux, Qui jaillissait du coeur comme un flot de vin vieux |
BARBIER
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Iambes, le Rire. |
gonflé, ée |